En mai 2014, 34 conteneurs de 20 pieds de bois de rose ont quitté Madagascar à destination de Hong Kong. Toutefois, comme c'est souvent le cas avec les cargaisons, ces conteneurs ont transité par le port de Mombassa au Kenya avant d'atteindre leur destination finale. Les ennuis ont commencé lorsque le ministère de l'Environnement du Kenya a déposé une plainte sur la base de l'annexe 2 du CITES, entraînant la saisie des 34 conteneurs, pesant environ 670 tonnes et d'une valeur de 13 millions de dollars, au port de Mombassa.
Pourparlers
Après une décennie de procédures judiciaires, la Cour a décidé en juillet 2021 de déplacer ces bois de rose dans des conteneurs de 40 pieds et de les transférer au ministère de l'Environnement. En décembre 2022, ces conteneurs ont été exportés de Mombassa à Dubaï, conformément à une décision en faveur des exportateurs établie sur la base des documents officiels. Cependant, une fois arrivés en Tanzanie, lesdits bois de rose ont été saisis une deuxième fois, cette fois-ci sur la base de l'annexe C de la CITES. Ils avaient quitté le Kenya le 21 décembre 2022 et ont été interceptés à Dar-es-Salaam quelques jours plus tard, où ils sont actuellement stockés en attente d'un procès en cours. Le directeur général des Douanes a souligné que des pourparlers sont en cours depuis le début de l'année dernière entre les autorités tanzaniennes et malagasy dans le but de rapatrier ces bois de rose à Madagascar. Ces négociations reflètent l'engagement des deux pays à résoudre cette affaire de manière juste et transparente. Ainsi, les explications fournies par le directeur général des Douanes de Madagascar jettent une lumière sur cette affaire complexe de bois de rose. Les détails fournis permettent de mieux comprendre le parcours tumultueux de ces conteneurs et soulignent l'importance des collaborations internationales pour lutter contre le trafic illicite de bois précieux.
Hary Rakoto